Looper

Ce film m'a surpris à plusieurs reprises. Il présente une belle dystopie, juste assez crédible, juste assez fantastique. On utilise les effets spéciaux avec parcimonie, on ne sent pas ce "way too much" de la plupart des films futuristes à l'américaine, ça ne prend pas toute la place. L'ambiguïté maintenue sur les personnages, leurs motivations et leurs intentions rend impossible le manichéisme habituel, difficile de dire qui est le bon, qui est le méchant. Le scénario est tordu, mais très bien ficelé. La résolution est simplement brillante. Évidemment, les voyages dans le temps créent plusieurs non-sens insolubles, mais à quelques illogismes près je trouve que le procédé est plutôt bien exploité. Si on ne s'y attarde pas trop, qu'on se laisse porter dans l'ambiance et qu'on est attentif aux nombreux petits détails qui rendent ce film intéressant, on aura droit à de la très bonne sci-fi !

The most interesting part of this movie is, of course, time travel. Time travel implies all sorts of weirdness, but the most this movie makes of it is stealing Back to the Future's idea of a person literally disappearing from the present if their past is deleted. **SPOILERS BELOW!!** The ending doesn't make any sense either, there's obviously an implied "true love" thing going on between Blunt and Gorden-Levitt, but nothing in the entire film to suggest where that came from, aside from one (lame) sex scene and GL becoming slightly fond of the kid.

The ending makes sense. Gordon-Levitt actually says 'and then I saw it'. It's a revelatory sci-fi thriller with scenes of violence necessary to paint the characters as dangerous or intimidating. It's a play on cyclical violence and the nature of revenge and forgiveness. I wouldn't expect alot of North Americans to grasp the concept. It's like finding out war in our lifetime exists because we perpetuate the role of peacemaker.